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Bibliographie Textes historiques

Sommaire

Les sources historiques

  • Les annales et chroniques
  • Les récits de voyages (sources arabes)
  • Autres textes

Les manuscrits islandais et la poésie scaldique

  • L'Edda de Snorri
  • Le Codex Regius (ou Edda poétique)
  • Le Flateyjarbók
  • Le Jónsbók
  • Le Landnámabók
  • La poésie scaldique

Les sagas islandaises

  • Les sagas des Islandais
  • Les sagas des contemporains (Samtíðarsögur)
  • Les  sagas légendaires (Fornaldarsögur)

Les sagas royales

Les sources historiques

Les annales et chroniques

  • La Vie d'Anschaire (en latin Vita Anskarii), de Rimbert, vers 875. Cette biographie en latin d'Anschaire de Brême, décrit la mission d'évangélisation de la Scandinavie entreprise par Anschaire, à Hedeby puis à Birka dans la première moitié du IXème siècle ainsi que la vie et la société scandinave de l'Âge Viking. 

 

  • Annales de Fulda (en latin Annales Fuldenses ) sont une suite d'annales de l'époque carolingienne qui concernent la Francie orientale, composées par différents auteurs. Elles existent en versions en partie différentes et couvrent au maximum la période allant de 715 à 901. Elles décrivent en détail les raids menés par les Vikings en Francie orientale à partir de 845. 

 

  • Annales de Saint-Bertin (en latin Annales Bertiniani) sont une suite d'annales de l'époque carolingienne qui concernent la Francie occidentale, composées par différents auteurs. Ces annales sont associées à l'abbaye Saint-Bertin uniquement parce qu'elles ont été connues (au début du XVIIème siècle) par un manuscrit trouvé dans cette abbaye. La partie de 741 à 829 n'est essentiellement que le texte des Annales regni Francorum (qui existe en versions un peu différentes). La partie de 830 à 882 est un récit centré sur la Francie occidentale. Les annales de Saint-Bertin font état des ravages et pillages des villes en Francie occidentale par les Normands.

 

  • Annales du Royaume des Francs (en latin Annales regni Francorum), appelées autrefois Grandes Annales de Lorsch ( en latin  Annales Laurissenses Majores) du nom de l'abbaye de Lorsch où fut découvert au XVIème siècle le premier manuscrit connu, sont une suite d'annales rapportant année par année les événements survenus entre l'an 741 (mort de Charles Martel) et l'an 829 (début de la crise du règne de Louis le Pieux).

 

  • Histoire du siège de Paris par les Normands, du diacre Abbon de Saint-Germain-des-Prés, vers 897. Ce poème de 1 393 vers latins organisés en trois livres de 660, 618 et 115 vers, intitulé à l'origine De la guerre de Paris, est la principale source sur cet événement du siège de Paris par les Normands de 885 à 887, dont Abbon avait été témoin oculaire. Les deux premiers livres sont le récit du siège proprement dit, alors que le dernier est un recueil de préceptes moraux pour les clercs, sans rapport direct avec ce qui précède. L'oeuvre célèbre le comte Eudes, évoque le paganisme des Vikings et accorde une grande importance aux miracles de saint Germain pour la victoire des Parisiens.

 

  • Anglo-Saxon Chronicle (Chronique anglo-saxonne) est un ensemble d'annales en vieil anglais relatant l'histoire des Anglo-Saxons. Vers la fin du IXème siècle, leur rédaction débute dans le royaume de Wessex sous le règne d'Alfred le Grand. De multiples copies des annales sont distribuées aux monastères d'Angleterre et ensuite mises à jour indépendamment les unes des autres. Elles constituent la principale source historique pour la période comprise entre l'abandon de la Bretagne par les Romains en 410 et la conquête normande de l'Angleterre en 1066.

 

  • De administrando Imperio (De l'administration de l'Empire), un ouvrage savant écrit en grec ancien vers 950 par l'empereur byzantin Constantin VII. L'oeuvre était destinée à être un manuel de politique intérieure et étrangère pour son fils et successeur, l'empereur Romanus II. Il contient des conseils sur le fonctionnement de l'empire multi-ethnique et également sur la manière de combattre les ennemis hors des frontières. C'est l'un des premiers récits byzantins qui évoque les contacts entre l'empire et le peuple scandinave. Il décrit  les Varègues et la Rus' de Kiev

 

  • De ceremoniis aulæ byzantinæ (Des cérémonies de la cour byzantine), une compilation des protocoles cérémoniels de la cour impériale byzantine par l'empereur Constantin VII Porphyrogénète et révisé en partie ou remis à jour sous Nicéphore II Phokas. Une note de l'ouvrage fait état de quelques 700 Rhosi (terme grec pour Rous’) qui reçurent un paiement global de 7200 nomismata lors de la préparation d’une expédition navale en Crête.

 

  • De moribus et actis primorum Normanniae ducum (Des mœurs et des Actions des premiers ducs de Normandie), de Dudon de Saint-Quentin, fin du Xème siècle. L'oeuvre relate l'histoire des Normands depuis 852 jusqu’à la mort du duc Richard Ier en 996 et s'organise principalement en 4 biographies: Hasting, Rollon, Guillaume Longue Epée et Richard Ier.

 

  • Gesta Hammaburgensis ecclesiae pontificum (Histoire des archevêques de Hambourg), d'Adam de Brême, vers 1075. Adam de Brême (né bien avant 1050, mort entre 1081/1085) est un chroniqueur et géographe germanique du XIème siècle, natif de la Haute-Saxe. L'ouvrage traite de l'origine et de la propagation de la religion chrétienne dans les pays septentrionaux de l'Europe, et particulièrement dans les diocèses de Brême et d'Hambourg, depuis le règne de Charlemagne jusqu'à l'empereur Henri IV. Ce grand ouvrage se termine par un petit traité sur la situation géographique du Danemark et des autres pays qui l'avoisinent; il y parle successivement de la nature du pays, de la religion et des mœurs des habitants.  C'est également le premier témoignage écrit de la découverte par les Vikings du Vinland, c'est-à-dire vraisemblablement l'Amérique du Nord (l'ouvrage ne fut diffusé au Moyen-Âge que dans la région de Brême, ce qui limita la propagation de cette découverte).? Cet intérêt pour les pays scandinaves résulte notamment des tentatives qu'Anschaire, archevêque de Hambourg-Brême, avait effectuées dès le IXème siècle pour convertir la Scandinavie, et plus particulièrement la Suède, au christianisme. 

 

Ces deux ouvrages sont très estimés et pleins de renseignements curieux, mais quelquefois erronés. Adam de Brême ne connaissait pas le pays qu'il décrit; il semble même qu'il n'y soit jamais allé, et que les renseignements dont il s'est servi pour écrire sur les nations du Nord lui ont été fournis par les prédicateurs chrétiens que Rome et l'Allemagne envoyaient souvent vers les peuples septentrionaux, et qui, à leur retour, passaient presque toujours par Brême. Dans l'ensemble toutefois, la fiabilité est meilleure pour les évènements du XIème siècle que pour les plus anciens. Par ailleurs, Adam de Brême adopte dans son œuvre un point de vue hostile à la Norvège. L'historien anglais P. H. Sawyer donne deux raisons à cela: l'influence du roi Sven II de Danemark qui conseilla directement Adam dans la rédaction de son livre et les réticences des Norvégiens à reconnaître l'autorité de l'archevêché de Hambourg-Brême.

 

  • Povest' Vremyan'nykh Let (Chronique des temps passés), aussi appelée Chronique de Nestor est la plus ancienne chronique slave orientale conservée. Vers 1111, un moine Nestor entreprit la rédaction de cette compilation, poursuivie ensuite par d'autres moines de la laure des Grottes de Kiev, qui relate l’histoire de la Rus' kiévienne de 858 (conversion des Bulgares après leur défaite aux mains du basileus Michel III) à 1113 (mort de Sviatopolk II et entrée de Vladimir à Kiev). La chronique se compose de deux parties : une première partie, qui sert d’introduction, retrace à partir des origines bibliques l’histoire de la Rus' et des Slaves orientaux avant de se concentrer sur la fondation de Kiev et l’émergence de la Rus', affirmant au passage l'origine varègue (contestée par des historiens) de la première dynastie russe des Riourikides. Les chapitres qui suivent relatent, sous forme chronologique, les règnes des douze premiers souverains rous’ jusqu’en 1113.

Chronique de Nestor, Naissance de la Rus' de KievChronique de Nestor, Naissance de la Rus' de Kiev, traduit du vieux-russe par Jean-Pierre Arrignon

éd. Anarchasis, coll. Famagouste - 288 pages

Au début du XIIe siècle, dans le monastère des Grottes à Kiev, le moine Nestor entreprit de rédiger cette Chronique, qui raconte la naissance d’un monde nouveau sur le territoire des Slaves orientaux. Rédigée au XIIe siècle par le moine Nestor, cette Chronique, autrement appelée Récit des temps passés, est une entreprise formidablement ambitieuse. Il s’agissait d’opérer une mise en ordre du temps et de faire entrer la principauté de Kiev, capitale de ce qui s’appelait alors la Rus’, dans la continuité de l’histoire universelle chrétienne. Commençant donc par le déluge, Nestor évoque la naissance de cette Rus’ originelle, articulant les récits mythiques et légendaires, puis raconte comment, le long de la route menant de la Baltique à la mer Noire, ont émergé des cités et principautés bientôt converties au christianisme.
Ensuite vient la peinture de la succession des princes de Kiev, leurs guerres fratricides, leurs ambitions, leurs trahisons ou leurs hauts faits, qui déroule une vaste fresque légendaire, épique, historique et romanesque où s’entremêlent les mondes slaves, scandinaves et nordiques, les peuples nomades des steppes d’Asie centrale et les univers méditerranéens de l’Empire byzantin. 

 

  • Synopsis Historiarum (en grecSynopsis historiôn), est une chronique de Jean Skylitzès, dit de Madrid, un historien byzantin du XIème siècle, originaire d'Asie mineure et qui a exercé de hautes fonctions à Constantinople sous le règne d'Alexis Ier Comnène. Décorée de 577 miniatures et rédigée en grec ancien, la chronique relate les règnes des empereurs byzantins depuis la mort de Nicéphore Ier en 811 jusqu'à la destitution de Michel VI le Vieux en 1057 et évoque les Varègues comme les interventions de la garde varangienne. 

 

 

Les récits de voyage

  • Al-Kitab al Masalik w’al Mamalik (Livre des Routes et des Royaumes), de Ibn Khurdähbih (Abu'l Qasim Ubaid'Allah ibn Khordadbeh). Ibn Khurdähbih est un géographe et bureaucrate musulman perse qui a vécu au IXème siècle, vers 820-885. Vers 870, il décrit dans son ouvrage les différents peuples et provinces du califat abbasside. C'est une des seules sources qui décrit l'activité des Radhanites, des marchands juifs. Ibn Khurdähbih n'évoque que très rapidement les peuples de l'Europe occidentale car il les juge barbares mais décrit le transport des marchandises par les scandinaves.

 

  • Ibrāhīm ibn Ya'qub al Isrâîlî at-Turtûshî, soit Abraham Ben Jacob, aussi transcrit Ibn Jakub ou Ben Jakub ou Ibrahim Ibn Jaqub, est un commerçant et voyageur espagnol du Xème siècle. Il a voyagé à travers l'Europe centrale et orientale vers 965. Les motivations de son voyage ne sont pas connues. Ce voyage l'a porté en Irlande en passant par Bordeaux et l'Île de Noirmoutier. Il a ensuite traversé le Saint-Empire, en passant par Utrecht, Mayence et Fulda, en visitant les terres du royaume des Tchèques et sur les bords de la Vistule, la ville commerciale de Cracovie. Il a finalement quitté l'Europe par la Sicile. Le compte-rendu qu'il a rédigé en arabe au retour de son voyage n'a pas été conservé, seuls des extraits ont été conservés dans le Livre des routes et des royaumes de Abu Abdullah al-Bakri. Parmi eux figure sa description des Vikings vivant à Hedeby.

 

  •  Mukhtasar Kitab al-Buldan (Livre des pays), de Ibn al-Faqih al-Hamadanivers 903. Ibn al-Faqih était un géographe perse du Xème siècle.

 

  • Muruj adh-dhahab wa ma'adin al-jawhar (Les prairies d'or et les mines de gemmes), de Al-Mas'udi  était un historien et un géographe arabe vers  896-956. C'est un livre d'histoire du monde qui combine les versions réécrites de deux des travaux antérieurs d'al-Masudi. Son récit sur la Rus est une source importante pour l'étude de l'histoire russe et de l' histoire de l'Ukraine, fondée sur ses observations personnelles et les contacts établis lors de son voyage. Il évoque le commerce des Rus avec les Byzantins, leur compétence en navigation et en contruction navale, de navires machands comme de navires de guerre, leur attitude indépendante, l'absence d'une autorité centrale forte parmi eux malgré une grande diversité de peuples rassemblés sous ce nom, et leur polythéisme. 

 

  • Risāla, de Ahmad ibn-al-'Abbas ibn Rashid ibn-Hammad ibn-Fadlan. Ibn Fadlan  était un lettré d’origine arabe du Xème siècle. C'est en tant que secrétaire de l'ambassadeur du Calife abbasside Al-Muqtadir à Alm??, de Bagdad, qu'il fut envoyé auprès du roi des Bulgares de la Volga. Il a laissé un récit de son voyage où il traite de la route commerciale de la Volga. Ibn Fadlan consacre une partie non négligeable à la description d’un peuple qu’il nomme les Rūs’ ou Rūsiyyah identifiés par la majorité des érudits comme étant les Varègues, ce qui ferait de son récit un des premiers portraits des Vikings. Il a également décrit en grand détail l’enterrement d’un de leurs chefs de clan comprenant un sacrifice humain.

 

  • Kitab al-A'lak al-nafisa (Les Atours précieux), de Ibn Rustah. Ibn Rustah était un explorateur et géographe perse né au Xème siècle dans le district de Rosta, à Ispahan (Iran). Il s’est rendu à Novgorod avec les Rus' et a compilé des ouvrages relatifs à ses propres voyages, ainsi que des informations rapportées sur les Khazars, les Magyars, les Bulgares et d’autres peuples. Il a laissé une description de Novgorod, la ville des Rus' au Xème siècle, et également un récit de funérailles à Birka.

 

  • Kitâb tajârib al-umam wa ta'âqib al-hemam (Le livre des expériences des nations et des conséquences des ambitions), de Ahmad b. Muhammad b. Ya'qûb, dit Abû 'Alî, surtout connu sous le nom de Miskawayh ou Ibn Miskawayh. Ibn Miskawayh est un homme d'État, philosophe, historien, savant et bibliothécaire iranien d'expression arabe (932-1030). L'ouvrage se veut une histoire universelle depuis le Déluge jusqu'en l'an 980 et évoque la conquête de la ville de Bardha'a par les Rus en 953, ainsi que leur défaite.

 

  • Kitāb al-Masālik wa-al-Mamālik (Livre des routes et des royaumes), de Al-Bakri (Abū Ubayd Abd Allāh ibn Abd al-Azīz ibn Muḥammad al-Bakrī), en 1068, basé sur la littérature et les rapports des marchands et des voyageurs tels que l'historien et géographe andalou Muhammad ibn Yusuf al-Warraq (904-973) et Abraham ben Jacob. Il a décrit un large éventail de régions de l'océan Atlantique, à travers le Sahara, à l'Afrique centrale, en donnant des descriptions de la géographie, les gens, la culture et la situation politique dans chaque région. 

 

  • Kitâb Nuzhat al Mushtâq (Livre de divertissement pour celui qui désire parcourir le mondeou Kitâb Rudjâr (Tabula Rogeriana, Livre de Roger), de Al Idrissi, Al-Idr?s?, Edrisi ou encore Charif Al Idrissi (Abu Abdallah Muhammad Ibn Muhammad Ibn Abdallah Ibn Idriss al-Qurtubi al-Hassani), en 1154. Al Idrissi est un explorateur, géographe, botaniste et médecin arabe. Son ouvrage illustre et commente un grand planisphère en argent construit par Al Idrissi, et contient des cartes montrant le continent eurasien dans son ensemble, mais aussi la la Scandinavie, l'Islande et les îles Féroé avec plusieurs villes citées. La carte est orientée avec le nord vers le bas. Elle est restée la carte du monde la plus précise pendant les trois siècles qui ont suivi

Une copie moderne de la Tabula Rogeriana, avec le nord en bas, dessinée par Muhammad al-Idrisi pour Roger II de Sicile en 1154

 

Autres textes

Le Staðarhólsbók formant une partie des Grágás

  • Grágás, sont un ensemble de lois restées en vigueur en Islande jusqu'en 1271-1273, rédigées par Hafliði Másson, goði et un chef islandais, en 1117, à la demande de l'Alþing. Ces lois islandaises n'ayant jamais réellement existé dans un recueil complet, les Grágás sont connus sous la forme de 2 volumes fragmentaires plus petits: le Konungsbók (Bibliothèque royale, à Copenhague - GKS 1157 fol), rédigé vers 1260, et le  Staðarhólsbók ( Institut Árni Magnússon, à Reykjavík - AM 334 fol) vers 1280, présentant chacun des informations différentes, parfois complémentaires, parfois contradictoires, selon la façon dont la loi fut probablement interprétée.

 

  • Historia de Gentibus Septentrionalibus (Histoire des peuples du Nord), est une œuvre monumentale de Olaus Magnus sur les pays nordiques, rédigée en latin et imprimée à Rome en 1555. Cet ouvrage est resté longtemps pour le reste de l'Europe la référence pour tout ce qui touchait la Suède. Son succès fut accru par les nombreuses petites gravures sur bois (quasiment une par page), qui représentent les peuples nordiques et leurs coutumes étranges, qui étonnèrent l'Europe entière. Il reste de nos jours un répertoire important de nombreuses informations curieuses sur les us et coutumes et le folklore scandinaves.

 

Les manuscrits islandais et la poésie scaldique

L'Edda de Snorri

Couverture d'un manuscrit de l'Edda de Snorri illustré par Ólafur Brynjúlfsson (1760)L'Edda de Snorri est un manuel d’initiation à la mythologie nordique destiné aux jeunes poètes. Son auteur, Snorri Sturluson, un scalde islandais, était un grand seigneur qui s'est impliqué dans les luttes politiques de l'Islande et est mort assassiné. L'Edda de Snorri est composée de 4 parties: comprend la Gylfaginning (« la mystification de Gylfi ») qui rapporte les grands thèmes de la cosmogonie nordique, un et un traité de métrique norroise.

  • Le Prologue est une explication du paganisme d'un point de vue chrétien.
  • La Gylfaginning (Mystification de Gylfi) aborde les grands thèmes de la cosmogonie nordique sous la forme d’un dialogue entre le roi Gylfi et trois personnages régnant sur Ásgard. 
  • Le Skáldskaparmál (Dits sur la poésie) est un traité d’art scaldique sous la forme de listes de kenningar (une figure de style propre à la poésie scandinave, qui consiste à remplacer un mot par une périphrase à valeur métaphorique) et de heiti (un mot utilisé en lieu et place d'un autre mot, plus prosaïque, avec lequel il entretient une relation de synonymie ou de métonymie), relate de nombreux récits mythologiques et héroïques et cite plusieurs poèmes scaldiques.
  • Le Háttatal (Dénombrement des mètres) est un traité de métrique norroise sous la forme d'un poème de louange en l'honneur du roi Hákon et du jarl Skuli. 

 

Le Codex Regius (ou Edda poétique)

Codex Regius ou Edda poétique

Le Codex Regius est un recueil de poèmes héroïques et mythologiques qui forment l'Edda poétique. Avant d'être rédigés, ces poèmes ont été transmis oralement pendant des siècles. Le Codex Regius mesure 19 sur 13 cm, et est composé de 45 feuilles de vélin, et sa rédaction est estimée autour des années 1275. Il contenait à l'origine 8 feuilles de plus, qui sont manquantes de nos jours. Cet écrit est l'unique source de la plupart des poèmes qu'il contient.

 

 

 

Les poèmes mythologiques

  • Alvíssmál  (Dits d'Alviss)
  • Baldrs draumar ( Les rêves de Baldr) est préservé complet avec ce titre dans le manuscrit islandais AM 748 I 4to, rédigé vers 1300. C'est un des rares poèmes de l'Edda poétique qui n'est pas préservé dans le Codex Regius
  • Grímnismál  (Dits de Grimnir)
  • Hárbarðsljóð  (Lai d'Harbard)
  • Hávamál  (Dits du Très-Haut)
  • Hymiskviða  (Chant d'Hymir)
  • Lokasenna  (Esclandre de Loki)
  • Skírnismál  (Dits de Skirnir)
  • Þrymskviða  (Chant de Thrym)
  • Vafþrúðnismál  (Dits de Vafthrudhnir)
  • Völuspá  (La Prédiction de la voyante)

 

Les poèmes épiques

  • Atlakviða  (Chant d'Atli)
  • Atlamál  (Dits d'Atli)
  • Brot af Sigurðarkviðu  (Fragment du poème de Sigurdr)
  • Fáfnismál  (Dits de Fáfnir)
  • Grípisspá  (Prédiction de Grippir)
  • Grottasong  (Chant de Grotta)
  • Guðrúnarhvöt  (Exhortation de Gudhrun)
  • Guðrúnarkviða I  (Premier Chant de Gudrún)
  • Guðrúnarkviða II  (Deuxième Chant de Gudrún)
  • Guðrúnarkviða III  (Troisième Chant de Gudrún)
  • Hamðismál  (Dits d'Hamdir)
  • Helgakviða Hjörvarðssonar  (Chant de Helgi, fils de Hjörvardhr)
  • Helgakviða Hundingsbana I  (Premier Chant d'Helgi, meurtrier de Hundingr)
  • Helgakviða Hundingsbana II  (Deuxième Chant d'Helgi, meurtrier de Hundingr)
  • Helreið Brynhildar  (Chevauchée de Brynhild au royaume de Hel)
  • Oddrúnargrátr  (Complainte d'Oddrún)
  • Reginsmál  (Dits de Regin)
  • Rígsþula  (Chant de Rígr)
  • Sigrdrífumál  (Dits de Sigrdrífa)
  • Sigurðarkviða hin skamma  (Chant bref de Sigurdr)
  • Svipdagsmál  (La Lai de Svipdagr, composé des deux poèmes Grógaldr et Fjölsvinnsmál
  • Völundarkviða  (Chant de Völundr)
 

 

Le Flateyjarbók

Le FlateyjarbókLe Flateyjarbók (littéralement  "Livre de l'Île-plate" d'après le nom de l'île Flatey) est un manuscrit islandais rédigé de 1387 à 1394. C'est le plus long des manuscrits islandais, le plus richement décoré. Il se compose de plusieurs sagas, royales en particulier, qui contiennent elles-mêmes un grand nombre de þættir, de poèmes et de courts textes historiques. Plusieurs de ces œuvres n'ont été conservées que dans le Flateyjarbók.  

Son introduction indique qu'il fut rédigé pour le compte de Jón Hákonarson, un riche propriétaire de Víðidalstunga, dans le nord de l'Islande, par deux prêtres, Jón Þórðarson et Magnús Þórhallsson (qui réalisa aussi les enluminures), en 1387.

Le Flateyjarbók comportait initialement 202 pages sur vélin, aux initiales enluminées et parfois historiées. 23 autres ont été ajoutées à la fin du XVème siècle, contenant notamment la Magnúss saga góða ok Haralds harðráða. Il est aujourd'hui conservé à l'institut Árni Magnússon, à Reykjavik.

 

  • Les sagas

Eiríks saga víðförla - Færeyinga saga  - Fóstbræðra saga  - Grœnlendinga saga  - Hallfreðar saga  - Hákonar saga Hákonarsonar  - Jómsvíkinga saga  - Knýtlinga saga - Magnúss saga góða ok Haralds harðráða  - Óláfs saga helga  - Óláfs saga Tryggvasonar en mesta - Orkneyinga saga - Sverris saga 

  • Les Þættir

Ásbjarnar þáttr selsbana ; Auðunar þáttr vestfirska ; Blóð-Egils þáttr ; Egils þáttr Síðu-Hallssonar; Eindriða þáttr ilbreiðs; Eindriða þáttr ok Erlings; Eymundar þáttr; Finns þáttr, Grænlendinga þáttr; Hálfdanar þáttr svarta; Halldórs þáttr Snorrasonar ; Haralds þáttr hárfagra ; Hauks þáttr hábrókar ; Helga þáttr ok Úlfs; Helga þáttr Þórissonar ; Hemings þáttr Áslákssonar ; Hróa þáttr ; Hrómundar þáttr halta; Ísleifs þáttr biskups; Játvarðar saga; Nóregs konungatal; Norna-Gests þáttr; Odds þáttr ÓfeigssonarÖgmundar þáttr dytts; Óláfs þáttr Geirstaðaálfs; Orms þáttr Stórólfssonar; Rauðúlfs þáttrRögnvalds þáttr ok Rauðs; Sigurðar þáttr slefuSneglu-Halla þáttr; Sörla þáttrStefnis þáttr ÞorgilssonarSteins þáttr Skaptasonar; Stúfs þáttr; Styrbjarnar þáttr Svíakappa; Svaða þáttr ok Arnórs kerlingarnefs; Þiðranda þáttr ok Þórhalls; Þórhalls þáttr knapps; Þorleifs þáttr jarlaskáldsÞormóðar þáttr Kolbrúnarskálds; Þorsteins þáttr forvitna; Þorsteins þáttr skelks; Þorsteins þáttr Tjaldstœðings; Þorsteins þáttr uxafótsÞorvarðar þáttr krákunefs ; Þorvalds þáttr tasalda; Þorvalds þáttr víðförlaTóka þáttr ; Völsa þáttr.

  • Les poèmes

Geisli  - Hyndluljóð  (Lai de Hyndla) - Nóregs konungatal - Óláfs ríma Haraldssonar 

 

Le Jónsbók

Le livre de droit islandais, JónsbókLe livre de droit islandais, Jónsbók, fut adopté par l'Althing en 1281 et resta en vigueur en Islande jusqu'en 1662.

Des exemplaires du Jónsbók se trouvent dans un très grand nombre de manuscrits, dont l'un est l'AM 342 p. dans la collection Arnamagnæan de l'Université de Copenhague. Le manuscrit a été écrit en 1577 par le prêtre Grímur Skúlason (décédé en 1582)Le livre est relié dans une reliure en cuir fin et a appartenu au juge en chef danois Christoffer Valkendorf (1525-1601). L'initiale «L» décorée et dorée marque le début du chapitre sur le paiement des impôts.

 

 

 

Le Landnámabók

Le Landnámabók conservé à l'Institut Árni Magnússon à Reykjavik.Le livre de la Colonisation, Landnámabók (parfois abrégé Landnáma), est un manuscrit, dont la première version connue remonte au XIIème siècle, qui décrit de manière très détaillée la découverte et la colonisation de l'Islande par les Scandinaves aux IXème et Xème siècles. Le livre consiste en un catalogue des 435 colons (landnámsmenn) originels de l'île, arrivés en grande majorité de Norvège entre 874 et 930. Il se compose de 399 chapitres. Plus de 3 000 personnes et 1 400 colonies sont nommément citées.

 

 

 

 

La Poésie Scaldique

  • Haraldskvæði (Poème de Haraldr), également nommé  Hrafnsmál (Dits du corbeau), composé à la fin du IXème siècle est un poème de louange au roi Haraldr Hárfagri:

Str. 1- 6. Après avoir exhorté son audience à l'écouter, le poète annonce qu'il va rapporter le dialogue entre une valkyrie et un corbeau. La valkyrie demande aux corbeau d'où il vient, avec son bec sanglant d'où s'échappe une odeur de cadavre, de la chair adhérant à ses griffes. L'oiseau répond que, depuis sa naissance, il a suivi Haraldr, le roi guerrier.

Str. 7-12. Est ensuite racontée la bataille du Hafrsfjördr, qui s'acheva par la fuite des ennemis du roi et permit l'unification de la Norvège .

Str. 13-14. Puis il est question du mariage de Haraldr avec la princesse danoise Ragnhildr .

Str. 15-23. Est enfin évoquée la cour du roi : ses guerriers, ses scaldes, ses berserkir, ses bouffons et jongleurs. Le poète souligne notamment la générosité du roi.

 

  • Glymdrápa est également un poème de louange du roi Haraldr, composé par le scalde norvégien Þorbjörn hornklofi (ou Hornklofi) à la fin du IXème siècle. Composée en dróttkvætt, seules 7 strophes et 2 demi-strophes ont été conservées, principalement dans la Haralds saga hárfagra. Telles qu'elles sont présentées par Snorri Sturluson dans cette saga, elles évoquent différentes batailles menées par Haraldr dans sa jeunesse :
  1. son combat contre les gens de l'Orkdal dans la forêt de l'Oppdal (Uppdalsskógr),
  2. les deux batailles navales de Sólskel, la première contre le roi de Møre Húnþjófr, son fils Sölvi et le beau-père de ce dernier Nökkvi, roi de Romsdal, la seconde contre Sölvi et ses alliés Arnviðr, roi de Sunnmøre, et Auðbjörn, qui régnait sur les Fjords (Nordfjord et Sunnfjord),
  3. ses combats contre les Goths 
  4. son expédition à l'ouest pour lutter contre des vikings qui le conduisit sur les îles Shetland, Orcades et Hébrides, en Écosse et enfin sur l’île de Man. 

 

Plusieurs chercheurs ont tenté d'expliquer l'absence du poème de la bataille du Hafrsfjördr, alors qu'il s'agit du plus important combat mené par Haraldr. L'omission pourrait s'expliquer par le fait que Þorbjörn n'ait pas souhaité évoquer à nouveau un sujet qu'il avait déjà traité. Il pourrait aussi avoir composé sur la bataille, mais ses strophes auraient été oubliées par les générations suivantes, qui disposaient, avec le Haraldskvæði (ou Hrafnsmál, Dits du corbeau), d'une source plus détaillée que les allusions très générales et donc de peu de valeur historique de la Glymdrápa.

 

Les sagas islandaises

Les sagas des Islandais 

Egalement appelées "sagas de famille", elles sont un sous-genre des sagas islandaises. Il s'agit de récits se rapportant aux hauts faits d'un ancêtre ayant vécu aux Xe et XIe siècles en Islande. Leurs auteurs ne sont pas connus. Les héros de ces sagas sont généralement fameux en raison des expéditions vikings qu'ils ont menées ou de leurs qualités personnelles (sens de l'amitié, talent poétique, mœurs chevaleresques, etc.).

  • Bandamanna saga
  • Bárðar saga Snæfellsáss
  • Bjarnar saga Hítdœlakappa
  • Brennu-Njáls saga
  • Droplaugarsona saga
  • Egils saga Skalla-Grímssonar
  • Eiríks saga rauða
  • Eyrbyggja saga
  • Færeyinga saga
  • Finnboga saga ramma
  • Fljótsdæla saga
  • Flóamanna saga
  • Fóstbrœðra saga
  • Gísla saga Súrssonar
  • Grettis saga
  • Grœnlendinga saga
  • Gull-Þóris saga
  • Gunnars saga Keldugnúpsfífls
  • Gunnlaugs saga ormstungu
  • Hallfreðar saga
  • Harðar saga ok Hólmverja
  • Hávarðar saga Ísfirðings
  • Heiðarvíga saga
  • Hrafnkels saga
  • Hrana saga hrings
  • Hænsna-Þóris saga
  • Kjalnesinga saga
  • Kormáks saga
  • Króka-Refs saga
  • Laxdæla saga
  • Ljósvetninga saga
  • Ölkofra saga
  • Reykdœla saga ok Víga-Skútu
  • Svarfdœla saga
  • Valla-Ljóts saga
  • Vatnsdœla saga
  • Víga-Glúms saga
  • Víglundar saga
  • Vápnfirðinga saga
  • Þorsteins saga hvíta
  • Þorsteins saga Síðu-Hallssonar
  • Þórðar saga hreðu

 

Sagas des contemporains

Les Samtíðarsögur (sagas des contemporains) font, comme leur nom l'indique, la narration d'évènements contemporains de la vie de l'auteur. 

  • Les biskupasögur, soit les sagas des évêques.

 

  • La Sturlunga saga, soit la saga des descendants de Sturla,  une compilation de manuscrits islandais datant de 1300 environ qui relate les malheurs des Islandais entre les XIIème et XIIIème siècles. Plusieurs sagas issues de cet ouvrage ont été écrites par Sturla Thórðarson. 

 

Sturlunga saga (Manuscrit AM 122 a fol, Université d'Islande)La Saga des Sturlungar telle qu'elle a été traduite, présentée et annotée par Régis Boyer (Collection Les Classiques du Nord, Les Belles Lettres, 2005) comprend :

Ættartölur  (Généalogies) - Geirmundar þáttr heljarskinns  (Dits de Geirmundr peau d'enfer) - Guðmundar saga dýra  (Saga de Guðmundr le glorieux) - Hrafns saga Sveinbjarnarsonar  (Saga de Hrafn Sveinbjarnarson) - Haukdælaþáttr  (Dits des gens de Haukadalr) - Íslendingasaga  (Saga des Islandais) - Prestssaga Guðmundar Arasonar góða  (Saga du prêtre Guðmundr le bon) - Þórðar saga kakala  (Saga de Þórðr kakali) - Þorgils saga ok Hafliða  (Saga de Þorgils et de Hafliði) - Þorgils saga skarða  (Saga de Þorgils bec-de-lièvre) - Svínfellingasaga  (Saga des gens de Svínafell) - Sturlusaga  (Saga du Sturla) - Sturluþáttr  (Dits de Sturla) - Um söguritun  (De l'historiographie) - La saga de Hrafn Sveinbjarnarson en annexe.

 

 

Sagas légendaires

Les  Fornaldarsögur  (sagas légendaires) n'ont pas été écrites à des fins historiques mais font davantage place aux légendes et au merveilleux comme la Völsunga saga qui narre les hauts faits du héros Sigurðr meurtrier du dragon Fàfnir. Leur action se déroule avant l'unification de la Norvège par Haraldr Hárfagri et le début de la colonisation de l'Islande, et ne se situe donc jamais en Islande.

Af Upplendinga konungum - Áns saga bogsveigis - Ásmundar saga kappabanaBósa saga ok Herrauðs - Egils saga einhenda ok Ásmundar berserkjabana - Eireks saga víðförla - Frá Fornjóti ok hans ættmönnumFriðþjófs saga ins fræknaFundinn Noregr - Göngu-Hrólfs saga - Gautreks saga - Gríms saga loðinkinna - Hálfdanar saga Brönufóstra - Hálfdanar saga Eysteinssonar - Hálfs saga ok Hálfsrekka - Hervarar saga ok Heiðreks - Hjálmþés saga ok Ölvis - Hrólfs saga Gautrekssonar - Hrólfs saga kraka ok kappa hans Hrómundar saga Gripssonar - Hversu Noregr byggðist - Illuga saga Gríðarfóstra - Ketils saga hængs  - Örvar-Odds saga  - Ragnars saga loðbrókar ok sona hans -  Sögubrot af nokkurum fornkonungum í Dana ok Svíaveldi - ?Sörla saga sterka - Sturlaugs saga starfsamaÞorsteins saga Víkingssonar - Völsunga saga - Yngvars saga víðförl

Les sagas royales

Les sagas royales sont des sagas qui content la vie des rois scandinaves. Elles furent composées entre le XIIème et le XIVème, en Islande et en Norvège. 

  • Ouvrage en latin de Sæmundr Sigfússon dit Sæmundr fróði, vers 1120 - perdu.
  • Version ancienne de l'Íslendingabók par Ari fróði dit Ari Þorgilsson, vers 1125 - perdu.
  • Hryggjarstykki by Eiríkr Oddsson, vers 1150 - perdu.
  • Historia Norvegiæ, vers 1170.
  • Historia de Antiquitate Regum Norwagiensium by Theodoricus Monachus, vers 1180.
  • Skjöldunga saga, vers 1180 - en mauvais état.
  • Ancienne saga de Saint Olaf, vers 1190 - perdu en grande partie.
  • Ágrip af Nóregskonungasögum, vers 1190.
  • Version latine de Óláfs saga Tryggvasonar par Oddr Snorrason, vers 1190 - traduction.
  • Version latine de Óláfs saga Tryggvasonar par Gunnlaugr Leifsson, vers 1195 - perdue.
  • Sverris saga, by Karl Jónsson, vers 1205. Une partie forme le Mána þáttr Íslendings.
  • Saga légendaire de Saint Olaf, vers 1210.
  • Morkinskinna, vers 1220 en Islande mais avant la Fagrskinna. Une partie forme le Ívars þáttr Ingimundarsonar, une autre le Þórarinn þáttr stuttfeldr. Elle raconte l'histoire des règnes de dix rois de Norvège des XIème et XIIème siècles : Magnus le Bon, Harald Hardrada, Olaf Kyrre, Magnus Nu-Pieds, Olaf, Eystein et Sigurd le Croisé, Harald Gille et Magnus l'Aveugle, et enfin Sigurd Munn. Elle couvre ainsi une période s'étendant de 1025 à 1157.
  • Fagrskinna, vers 1220 en Norvège, qui raconte l'histoire de la Norvège du IXème au XIIème siècle, depuis Halfdan III de Vestfold jusqu'à la bataille de Re en 1177. 
  • Óláfs saga helga par Styrmir Kárason, vers 1220 - perdu en grande partie.
  • Böglunga sögur, vers 1225.
  • Saga séparée de Saint Olaf, par Snorri Sturluson, vers 1225.
  • Heimskringla (ou Histoire des rois de Norvège), par Snorri Sturluson, vers 1230, qui regroupe en fait seize sagas consacrées à tous les rois de Norvège jusqu'à la fin du XIIème siècle.
  • Knýtlinga saga, probablement par Óláfr Þórðarson, vers 1260.
  • Hákonar saga Hákonarsonar, par Sturla Þórðarson, vers 1265.
  • Magnúss saga lagabœtis, par Sturla Þórðarson, vers 1280 - fragments.
  • Hulda-Hrokkinskinna, vers 1280.
  • Óláfs saga Tryggvasonar en mesta, vers 1300.
  • Gutasagan (Saga des Gotlandais) est un court texte en gutnisk ancien décrivant l'histoire de l'île de Gotland rédigé au Moyen-Âge (avant 1285) dans le même manuscrit que la loi des Gotlandais.

 

Parfois incluses dans les sagas royales :

  • Jómsvíkinga saga
  • Orkneyinga saga
  • Færeyinga saga
  • Brjáns saga

 

Sources

 

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Synthèse et mise en page: Kernelyd. Créé le 09/03/2014 - Mis à jour le 26/06/2021

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